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Bruno

 

 


31/07/2017
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Ceux qui aiment le Théléthon ont pris le train. Volet n° 2.

 

N'oubliez pas ce mercredi  7 décembre, à 20heures, dans la salle des élus, à la mairie du Pays de Belvès, dictée ludique du Téléthon.

Il ne s'agit que de partager, dans la bonne humeur, un moment au profit de l'A.F.M.

Deux promesses; la dictée sera beaucoup plus courte que la version 2015 et, par ailleurs, elle sera, a priori, beaucoup plus facile.

Pour la faire il faut réunir deux conditions, avoir un peu d'humilité et avoir  envie de participer à une cause caritative qui a besoin de tous.

 

 

 Reportage photographique  © Bruno Marty

 

 

 

Il y a 19 ans Patrice Chéreau nous emmenait à Limoges avec le film, trés dur, "Ceux qui m'aiment prendront le train". Le train du Téléthon, bien entendu n'a rien à voir avec la mort d'un artiste-peintre tyranique mais, tout au contraire, est un appel à la mobilisation pour une oeuvre en faveur de la science.

Cette année l'affrètement du Train Téléthon a permis aux personnes venues soutenir la mission hautement caritative du Téléthon de réunir, dans la fraîcheur matinale, les personnes au départ de Monsempron-Libos. La commune de Monsempron avait mis en place un sympathique buffet pour les voyageurs.

Le train fila vers le Périgord où il accueillit des voyageurs dans les gares intermédiaires; essentiellement à Belvès.  Là les élus sonrt venus saluer le passage du train avant de filer vers le castrum pour honorer les autres animations du jour.

Au passage au Buisson, conduits par Mérico Chies, de solides gaillards prêts à partir vers leur périple sportif, lors du passage du train, ont apporté leur chaleureux soutien,

 

Tout au long du trajet Bruno Marty, depuis la cabine de conduite, a photographié les paysages et sites rencontrés.  

 

 

 Cliquez sur les images.

 

 

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Les voyageurs du Téléthon à l'arrivée à Périgueux. 

Photo © Bruno Marty.

 

 

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Le président Jean-François Martinet prépare les billets. Avant le départ il a reçu, à Monsempron, des mains d'un S.D.F un écot de quelques euros. Ce geste d'altruisme, d'une générosité hors du commun, l'a bouleversé . Il ne savait comment remercier ce sympathique donateur. 

Photo © Bruno Marty.

 

 

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La collecte des soutiens. Jean-Marc Xuereb, manager de lignes S.N.C.F, dont celle de Périgueux-Agen, remet la billetterie aux voyageurs. 

Photo © Bruno Marty.

 

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Observez bien le poste à leviers de la gare de Monsempron. Sur la gauche de l'image un curieux garde-signaux félin a pris place  dans les leviers et règne sur ce monde sécuritaire comme chez lui.

Photo © Bruno Marty.

 

 

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La photo de groupe précédant le départ. 

Photo © Bruno Marty.

 

 

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C'est parti pour une échappée vers le Périgord. 

Photo © Bruno Marty.

 

  

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Nicolas Blay sera le conducteur attentionné de ce train. J-François Martinet adresse un message de bienvenue aux voyageurs. 

Photo © Bruno Marty.

 

 

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Le passage à Sauveterre-la-Lémance et l'arrivée au Souterrain de Latrape plus cionnu sous l'appelation de tunnel du Got. Le petit point de clarté sur l'image de droite serait la lumière du jour de l'autre issue de ce tunnel en courbe.  

Photo © Bruno Marty.

 

 

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Le franchissement du Rivatel sous le viaduc de Larzac. Gérard Rebeyrol a commenté la particularité de cet ouvrage remarquable. L'image de la gare de Belvès avec le point kilométrique 571, pris depuis Paris, à gauche de l'image.  

Photo © Bruno Marty.

 

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Nicolas du T.E.R, baptisé "Vallée d'Aspe", observe le quai avant de repartir. 

Photo © Bruno Marty.

 

 

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Les Lot & Garonnais découvrent le paysage périgordin. Deux adolscentes, peu captivées par le sillon de la Nauze, écoutent de la musique. L'une d'entre elles arbore un tee shirt qui ne manque pas d'originalité. 

Photo © Bruno Marty.

 

 

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Le T.E.R rencontre la double voie à Siorac avant d'atteindre Le Buisson. 

Photo © Bruno Marty.

 

 

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Le carré de sortie (damier rouge et blanc) de la gare du Buisson s'est effacé. Ces signaux manuels disparaissent du décor ferroviaire, au fur et à mesure de l'avancée de la modernisation, pour être remplacés exclusivement par des signaux lumineux. Le Z indique une zone et le 30 la limitation de vitesse à observer. La voie est donc libre vers Niversac. Après le viaduc de Vic on trouve la séparation des lignes, à gauche on rejoint Libourne et Bordeaux et à droite on part vers Périgueux et Limoges.

Photo © Bruno Marty.

  

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Aprés avoir dépassé la gare des Eyzies, point de croisement sur la voie unique, le train qui a rencontré le signal à l'ouverture lui donnant la voie libre, passe au piédroit de l'église de Tayac.

Photo © Bruno Marty.

 


 

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Le village de Miremont précède de quelques hectomètres le mégalithe du 45 ème parallèle. Cette borne est implantée au niveau du lieudit Fumel, c'est à dire ulégèrement au nord du parallèle.

Photo © Bruno Marty.

 

 

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L'ancienne gare de La Gélie précédée du court tunnel, de ce  lieudit, dont on aperçoit le jour à la sortie. 

Photo © Bruno Marty.

 

 

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Niversac et son château d'eau octogonal. Gérard Rebeyrol a commenté tous les particularismes patrimoniaux de cette gare de bifurcation qui campe toujours, depuis 1863, dans son bâtiment provisoire. 

Photo © Bruno Marty.

 

 

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Le voyage aller se termine à Périgueux avec un accueil de la chorale "Amalgame" et de clowns "Des boules au nez" qui apportent de l'humour à l'hôpital. 

 

 

 

 

 

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En haut de la tour Mataguerre, grâce, à l'érudition de Martine Balou on découvre Périgueux d'une manière très originale.

Photo © Bruno Marty.

 

 

 

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Les coupoles de Saint Front vues de la tour Mataguerre. 

Photo © Bruno Marty.

 

 

Un grand merci à Périgord rail +, à son président Jean-François Martinet, à Jean-Marc Xureb, manager de lignes S.N.C.F, aux clowns des "Boules au nez", à la chorale "Amalgame", aux élus qui, indirectement, ont accompagné l'opération tout particulièrement les équipes municipales de Monsempron, Belvès et Périgueux, à Gérard Rebeyrol pour sa présence et pour la richesse de ses commentaires, à tous les participants avec un coup de chapeau pointé pour ce sympathique S.D.F qui nous a donné à tous une belle leçon de générosité.  

 

 

P.F 

 


04/12/2016
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La journée duTéléthon (volet n° 1).

Une ouverture de sillons successifs du Lot à l'Isle tracée par le train du Téléthon.

 

Hier 3 décembre, journée du Téléthon, diverses actions  ont permis aux bénévoles de proposer des animations.

 

Dans la semaine je vais vous présenter plusieurs d'entre elles.

 

Aujourd'hui  jetons un tout premier regard sur l'affrètement du train qui, de Monsempron à Périgueux a permis aux personnes de suivre la Lémance, la Ménaurie, la Nauze, la Dordogne, la Vézère, la Manaurie, le Saint Geyrac, le Manoire et l'Isle.

 

Ce fut une occasion de découvrir ou de redécouvrir le vieux Périgueux, là où les automobiles ne pénètrent pas, et d'admirer la ville depuis le sommet de la Tour Mataguerre.

 

Nous reviendrons sur cette échappée pétrocorienne et sur tout le reste.

 

En attendant bon dimanche à toutes et à tous.

 

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Il fallait, bien entendu, prendre un billet de soutien au Téléthon. 

 

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Dans la fraîcheur matinale on attend le train.

 

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Le président Martinet souhaite la bienvenue aux personnes qui ont honoré cette manifestation. De gauche à droite Jean-Marc Xuerebe, manager de notre ligne de chemin de fer, il s'est démené pour cette opération,  le président Jean-François Martinet, de Périgord Rail +,  Gérard Rebeyrol qui a commenté les détails patrimoniaux du parcours et Nicolas, le conducteur du train qui a ouvert sa cabine à des "intrus".

 

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 Coucou Belvès.

 

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L'accueil à Périgueux ne fut pas en fanfare mais bien sympathique et rehaussé par une chorale. 


04/12/2016
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Les prochaines manifestations du téléthon chez nous.

 

Afficher l'image d'origine

 

 

 Le Téléthon mobilise toutes les forces vives. 

Photo © Bernard Malhache.

 

 

Le premier rendez-vous,  ce vendredi 2 décembre, à Siorac, à 18 h, avec le match amical de nos sapeurs pompiers de St Cyprien et de Belvès.

 

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01/12/2016
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Pour la Saint Éloi Jean-Bernard Crouzil nous parle de sa vocation et de ses premiers pas de forgeron.

 

Quand, au printemps de 1963, peu après la sortie de l'adolescence, je pénétrai dans la vie active ce fut dans le grand et prestigieux chantier dionysien du Landy, à la sortie nord de Paris, que je fis mes premiers pas.

http://ajecta.unblog.fr/2009/10/06/veille-de-train-une-nuit-au-landy/

 

Une douzaine d'années auparavant, sur les bancs de l'école primaire, j'avais bien entendu parler de Saint Éloi  mais il s'agissait  ce personnage récréatif mythique qui, dans une vieille comptine, avait remis à l'endroit la culotte du bon roi Dagobert. Le 1er décembre 1963 tomba un dimanche. Le chantier du Landy, il comptait à l'époque plusieurs centaines d'ouvriers, honora donc l'avant dernier jour de novembre un autre Saint Éloi, le patron des ouvriers du fer. [Éloi est né à Chaptelat près de Limoges, en Limousin, vers 588, de riches parents gallo-romains ; son père s'appelait Eucher et sa mère Terrigie, propriétaires de plusieurs grands domaines, dont un à Ambazac. Ils possédaient des intérêts dans l'exploitation de mines d'or du Sud-Ouest aquitain.] C'était dans une union laïque et tâcheronne au pied de l'imposante et laborieuse cathédrale ouvrière,  bâtisse hélas rasée depuis car elle n'était pas adaptée à la modernité de la grande vitesse. Elle faisait un contrepoids temporel à la vénérable basilique nécropole de la Maison de France.

Ce jour là la hiérarchie mettait un point de césure à ses prérogatives. On sentait, dans la cathédrale, une osmose permissive et émouvante qui enserrait l'esprit des ouvriers du plus modeste à l'ingénieur en chef cacique de l'atelier. Cette "fraternité" ouvrière trouvait son apothéose à la cantine pour le repas annuel de la Saint Éloi qui aurait certainement plu au narrateur social que fut Maxime van der Meersch.

Nous, les agents de la gare, étions les externes de ce cercle. Nous observions avec un  respect admiratif et considération cette journée chaleureuse de nos collègues du matériel qui honoraient leur saint patron.

Je vais, une fois encore, m'autoriser un aparté et dire que j'apprécie tous les forgerons et ouvriers du fer; les descendants indirects certes des Faber qui, dès l'invasion romaine, ont apporté leur noble créativité. Le patronyme de ces Faber s'est largement diversifié. Citons quelques exemples, loin d'être exhaustifs, en terre occitane, Fabre, Faure, Lafaure, Faurie, Lafaurie, Faurel, en Italie ou en Corse Fabri, dans le pays d'Oïl, Fabry, Faivre, Lefevre, Lefebvre et même en Hollande Fabritius. Tous se rapproche du nom légendaire.

 

Le témoignage de Jean-Bernard m'a  beaucoup plu voire ému. C'est une marque de respect filiale empreinte d'une belle admiration. Jean-Bernard, à Belvès, est naturellement chez lui. Il est le fils d'un personnage populaire qui a marqué la vie locale par la maîtrise de son métier et par son humanisme. Pierre-Jean Crouzil était unanimement  apprécié par les élèves du collège où il a enseigné les rudiments de la manipulation du fer en atelier. Pierre-Jean Crouzil, originaire de Groléjac, par ailleurs, a siégé au conseil municipal belvésois.  Le grand-père maternel de Jean-Bernard, Louis Chapeyrou, natif de Lanouaille, au cœur du pays des forges, a adopté Belvès au début du XXème siècle. Cet ancien vaguemestre du Front de la Somme laisse le souvenir d'un facteur populaire qui a parcouru les communes du secteur, toujours avec un mot gentil pour les personnes qu'il croisait, notamment les enfants qu'il rencontrait en filant, pédestrement, vers la Dordogne pour ses parcours de pèche.

 

Jean-Bernard nous raconte ses débuts. Ce sera, je n'en doute pas, un plaisir captivant de le suivre dans sa voie merveilleusement contée. 

 

 

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Jérémy Crouzil, à gauche, peut être légitimement fier de son lignage. Ici Jean-Bernard, son père, et lui sont dans la forge de la Moissie. Photo Pierre Fabre.

 

"C'est en forgeant que l'on devient forgeron".

 

Dans les années 1950, mon père s’est installé comme forgeron, rue St Dominique à Belvès.

 

Quand j’étais enfant, j’allais le voir travailler.

Je me mettais à l’entrée de l’atelier, fasciné par le feu et le bruit du marteau sur l’enclume. Un jour, j’ai voulu toucher des outils, il me l’a interdit, et me disait c’est dangereux.

Tu vas te faire mal, tu es trop petit.

J’étais triste, Je voulais bien en faire autant, surtout que j’avais très souvent entendu : " C’est en forgeant que l’on devient forgeron".

Puis vint un jour, me voyant toujours intéressé et dans l’attente de quelques choses, il me donna un morceau de fer sur lequel je pouvais taper, j’étais content. Ensuite, c’était le feu, il me faisait allumer la forge et tirer le soufflet, j’étais fier.

À l’âge de 12 ans, je disais à mon père que je voulais faire le même métier que lui. Je passais beaucoup de temps avec lui, je pouvais faire chauffer le fer et entretenir le feu.

À 14 ans, je ne voulais rien faire d’autre que travailler le fer.

À 16 ans, je suis allé au lycée à Sarlat, pour apprendre le métier de serrurier.

Après le CAP, j’ai travaillé un peu avec mon père.

Pour acquérir et voir d’autres méthodes ou techniques, je suis allé chez les compagnons.

Mon père avait beaucoup de travail, et je voulais l’aider, j’ai donc décidé d’abandonner les compagnons et de travailler avec lui.

 

Étant donné que j’étais motivé et manifestais le goût pour ce travail, la forge de la rue St Dominique étant trop petite pour l’activité, il décide de construire un atelier à la Moissie et nous y sommes toujours.

Ma passion pour le travail du fer est toujours la même.

Dans mon enfance, j’ai beaucoup admiré mon père, ses gestes, les outils avec lesquels il travaillait, m’ont laissé de nombreux souvenirs.

Je les revois aujourd’hui dans les brocantes ou vide grenier et depuis quelques années, j’ai envie de les faire revivre, je les récupère et les transforme à la forge et les adapte sous une autre forme; par exemple. les fourches, bêches, fer à chevaux… pour faire des bougeoirs ou tout autres objets de décoration.

 

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Jean-Bernard et Jérémy en train de ferrer une roue. Les métiers de charrons et de forgerons, historiquement différents, se complètent et, de nos jours, souvent se rejoignent.

 

Mon fils Jérémy, aujourd’hui a eu la même vocation que moi.

Je n’ai jamais regretté d’avoir pris cette décision et de l’avoir transmise à Jérémy.

 

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Si ce retour sur les débuts du forgeron de Belvès vous a plu n'hésitez pas, en usant de la fenêtre "commentaire", de le féliciter pour son beau témoignage filial et pour sa pédagogie citoyenne.

Ce blog serait honoré de relater d'autres débuts dans la vie active...

 

 

 


30/11/2016
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